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la complainte de la butte

 

 

 

 

 la complainte de la butte

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En haut de la rue Saint-Vincent, un poète et une inconnue,
S'aimèrent l'espace d'un instant, mais il ne l'a jamais revue.
Cette chanson, il composa, espérant que son inconnue,
Un matin d'printemps l'entendra quelque part au coin d'une rue.

La lune trop blême pose un diadème sur tes cheveux roux
La lune trop rousse, de gloire éclabousse ton jupon plein d'trous
La lune trop pâle caresse l'opale de tes yeux blasés
Princesse de la rue soit la bienvenue dans mon cœur blessé

Ma petite mendigote, je sens ta menotte qui cherche ma main
Je sens ta poitrine et ta taille fine, j'oublie mon chagrin
Je sens sur tes lèvres une odeur de fièvre de gosse mal nourrie
Et sous ta caresse, je sens une ivresse qui m'anéantit
Mais voilà qu'il flotte, la lune se trotte, la princesse aussi

Sous le ciel sans lune Je pleure à la brune Mon rêve évanoui

La la-la la la, la la-la la la, mes rêves épanouis
Les escaliers de la butte sont durs aux miséreux
Les ailes du moulin protègent les amoureux

Paroliers : George Van Prys / Jean Renoir


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la complainte de la butte (Isabelle Aubray)

                               

 

 

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